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Abdelali Najah " Les Arts plastiques au Maroc". Tome I aux ÉDITIONS Edilivre.

  • Photo du rédacteur: Abdelali Najah
    Abdelali Najah
  • 9 août 2015
  • 2 min de lecture

Extraits de mon nouveau livre Les Arts plastiques au Maroc. Tome I. qui sortira prochainement en France aux Éditions Édilivre. (livre illustré).

Avant-propos :

Les arts plastiques au Maroc sont promis à un bel avenir. (de François Giveri artiste peintre et ancien conservateur en chef du patrimoine, spécialité musées – art moderne et contemporain.)

La pensée musulmane fut, dès l’origine de l’Islam, l’héritière directe du savoir antique : Pythagore, Platon, Aristote, Euclide ont fait partie des premiers auteurs traduits en arabe au VIIIe siècle. C’est à l’époque archaïque, période de l’art grec (VIe siècle av. J.-C.) ayant précédé la période classique, que progressivement, la représentation de l’homme s’est substituée aux représentations géométriques et animales. Le développement des traditions marocaines a été amplifié au XVe siècle par le retour massif des Arabes et des Juifs d’Andalousie. En raison des difficultés de figuration liées à des préceptes attribués au Prophète (les hadiths), et ce, bien que le Coran n’interdise point la représentation d’êtres animés, la sensibilité plastique s’est exprimée, pendant des siècles, à travers les formes infinies de la géométrie et de la couleur appliquées tant en architecture qu’au service des objets du quotidien. Afin de respecter l’interdiction de représenter les figures humaines et animales, les artistes se sont attachés à créer un art non-figuratif ; les artisans, eux, ont décidé d’inventer de nouvelles variantes réunissant invention et tradition du beau, joint à l’utile et produisant un art décoratif majeur. (…)La peinture, cet ensemble de tracés et de couleurs qui donne forme à l’expression sensible de la pensée confrontée au monde réel ou imaginaire, est aussi parvenue à s’insérer dans les codes socioculturels du moment. Elle a ainsi pu mettre en évidence l’influence des traditions tant africaines qu’arabo-berbères, islamiques, etc. C’est vers le milieu du XXe siècle que les artistes marocains, au contact d’autres cultures, ont commencé à transgresser les traditions, sans pour autant les rejeter ; ils ont quitté le domaine de l’expression de l’imagination et de la sensibilité sans références chronologiques ou anecdotiques pour faire évoluer les codes de représentation. Ils ont ouvert les pratiques artistiques aux préoccupations collectives, et certains d’entre eux se sont même inscrits dans le mouvement des avant-gardes internationales.


 
 
 

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